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Quels sont les symptômes d’une maladie rénale chez le chat ?

  • Photo du rédacteur: Dr. Televet
    Dr. Televet
  • 10 déc.
  • 12 min de lecture

Pourquoi les maladies rénales du chat nécessitent une attention particulière ?

Les maladies rénales font partie des affections les plus fréquentes chez le chat, en particulier chez le chat âgé, mais elles ne leur sont pas réservées. On estime qu’un chat sur trois développe, au cours de sa vie, une forme d’insuffisance rénale, qu’elle soit aiguë ou chronique. Ce chiffre, déjà impressionnant, ne dit pas tout : les maladies rénales sont souvent silencieuses, progressives et difficiles à détecter précocement, car les reins compensent longtemps avant d’exprimer clairement leur faiblesse.

Les propriétaires, débordés par le quotidien, peuvent passer à côté de signes discrets mais révélateurs. Le chat, en animal pudique et maître dans l’art de masquer la douleur, contribue à ce retard diagnostique. Pourtant, détecter les symptômes tôt peut réellement changer l’évolution de la maladie.

Dans ce contexte, les nouvelles modalités d’accès aux soins — comme la téléconsultation vétérinaire, le téléconseil vétérinaire ou même la télémédecine vétérinaire via des plateformes spécialisées telles que Televet.co — deviennent des alliés précieux. Elles facilitent un premier tri, un avis rapide, un accompagnement continu et parfois une orientation urgente si nécessaire.

Cet article a donc pour objectif d’aider les propriétaires à reconnaître les symptômes d’une maladie rénale chez le chat, à comprendre leur origine, leur mécanisme, leur progression, et à savoir quand consulter un vétérinaire — en clinique, en vétérinaire à domicile, ou via une plateforme de téléconsultation professionnelle et sécurisée.



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Les maladies rénales chez le chat sont fréquentes et souvent silencieuses jusqu’à un stade avancé. Cet article explore en détail leurs symptômes précoces et avancés, leur évolution, les causes possibles et les actions à entreprendre pour protéger la santé de votre compagnon. Découvrez comment la téléconsultation vétérinaire, le téléconseil vétérinaire et les services professionnels de Televet.co peuvent vous accompagner efficacement.

1. Comprendre le rôle des reins chez le chat : pourquoi sont-ils si essentiels ?

Avant d’explorer les symptômes, il est crucial de comprendre les fonctions du rein félin. Les reins ne sont pas que des filtres biologiques ; ce sont des organes multitâches dont la défaillance perturbe l’équilibre de tout l’organisme.


1.1. Élimination des déchets métaboliques

Le corps du chat produit en permanence des toxines et déchets issus du métabolisme (urée, créatinine, phosphates). Les reins les filtrent du sang et les éliminent via l’urine.Lorsque les reins sont défaillants, ces déchets s’accumulent : on parle d’urémie, un état toxique qui peut devenir mortel.


1.2. Régulation de l’eau et des électrolytes

Les reins maintiennent l’équilibre hydrique : ils décident de la quantité d’eau à conserver ou à éliminer.Ils régulent aussi les minéraux essentiels : sodium, potassium, calcium, phosphore.Un rein malade déséquilibre progressivement ces paramètres, conduisant à des symptômes parfois subtils, parfois brutaux.


1.3. Production hormonale

Les reins produisent :

  • l’érythropoïétine (qui stimule la formation des globules rouges),

  • des hormones régulant la pression artérielle,

  • des substances permettant l’activation de la vitamine D.

Quand la fonction rénale diminue, l’anémie, l’hypertension ou les troubles osseux apparaissent.

Cette diversité de fonctions explique pourquoi les signes d’une maladie rénale peuvent être variés, confus, voire déroutants pour un propriétaire.


2. Les deux grandes formes de maladie rénale : aiguë et chronique

Comprendre le type d’atteinte rénale est essentiel pour interpréter correctement les symptômes.


2.1. L’insuffisance rénale aiguë

Elle apparaît brutalement, en quelques heures ou jours.Les principales causes incluent :

  • intoxications (antigel, lys, médicaments),

  • infections sévères,

  • obstruction urinaire,

  • choc ou déshydratation extrême.

Les symptômes sont souvent violents et nécessitent une consultation d’urgence.


2.2. L’insuffisance rénale chronique (IRC)

C’est la forme la plus fréquente, surtout chez les chats de plus de 7–8 ans.Elle évolue lentement, sur plusieurs mois ou années.Les symptômes sont progressifs, discrets, parfois trompeurs — et donc faciles à confondre avec un simple vieillissement.

Televet.co, via ses services de téléconseil vétérinaire, joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des propriétaires qui se questionnent sur des signes flous ou récurrents.


3. Les symptômes précoces d’une maladie rénale chez le chat

Les premiers signes sont souvent subtils. Pourtant, ce sont eux qui permettent d’agir le plus efficacement.


3.1. Augmentation de la soif (polydipsie)

C’est l’un des symptômes les plus caractéristiques, mais aussi l’un des plus difficiles à remarquer.Un chat boit en moyenne 40–60 ml d’eau par kilo et par jour. Il est rare de le voir rester de longues minutes devant son bol.

Lorsque les reins n’arrivent plus à concentrer l’urine correctement, le chat perd plus d’eau… et compense en buvant davantage.

Comment l’identifier ?

  • Le bol d’eau se vide plus rapidement.

  • Le chat demande à boire au robinet.

  • Il explore la douche, les plantes, ou lèche les surfaces humides.

  • Il se lève la nuit pour boire.

Une téléconsultation vétérinaire peut permettre d’évaluer si cette polydipsie est inquiétante ou non, et d’orienter vers un bilan sanguin.


3.2. Urines plus abondantes (polyurie)

Boire plus = uriner plus.Mais l’augmentation du volume urinaire n’est pas seulement une conséquence logique de la prise de boisson : c’est surtout un symptôme majeur d’un rein qui ne concentre plus l’urine.

Comment le repérer ?

  • Le bac à litière se remplit plus vite.

  • Les “pipi” sont plus grands, plus liquides.

  • Le chat peut uriner en dehors de la litière par inconfort.

Certains propriétaires interprètent cela comme un trouble comportemental ou un “caprice” — alors qu’il s'agit d’un message physiologique important.


3.3. Perte de poids progressive

Le chat atteint de maladie rénale perd du poids même s’il mange normalement, car son corps assimile moins bien les nutriments.Cette perte peut être :

  • lente et insidieuse (IRC),

  • rapide et dramatique (IRA).

Un suivi du poids, même mensuel, est un outil simple et extrêmement précieux.

Les services de téléconseil vétérinaire permettent souvent d’interpréter cette perte avec précision et de déterminer si elle nécessite un examen clinique.


3.4. Diminution de l'appétit

L’appétit peut être capricieux : un jour normal, le lendemain absent.Ce comportement traduit souvent un début d’accumulation de toxines dans le sang (urémie légère).


3.5. Léthargie et baisse d’activité

Un chat qui dort beaucoup plus, qui joue moins, qui reste isolé, manifeste un malaise général.Ce signe, souvent attribué à la vieillesse, peut pourtant indiquer un début de souffrance rénale.


4. Les symptômes avancés d’une maladie rénale chez le chat

Lorsque la maladie progresse, les signes deviennent plus évidents, car l’organisme n’arrive plus à compenser.


4.1. Mauvaise haleine (halitose urémique)

Une odeur caractéristique peut apparaître :

  • ammoniaquée,

  • métallique,

  • piquante.

Cette haleine n’est pas simplement une mauvaise hygiène dentaire : elle traduit l’accumulation de déchets métaboliques.


4.2. Vomissements et nausées fréquentes

L’urémie irrite l’estomac, modifie l’équilibre acide-base et déclenche des vomissements réguliers, voire quotidiens.

On observe :

  • des vomissements mousseux,

  • des régurgitations,

  • des nausées répétées (le chat lèche ses babines, déglutit, se cache).

Ces signes justifient une consultation rapide, même via téléconsultation vétérinaire en première intention.


4.3. Déshydratation

Ironiquement, un chat en insuffisance rénale peut boire énormément… tout en étant déshydraté.Les reins perdent leur capacité à retenir l’eau.

La déshydratation se voit par :

  • un pli de peau lent à revenir en place,

  • des muqueuses sèches,

  • des yeux légèrement enfoncés.


4.4. Poil terne, ébouriffé, manque de toilettage

L'urémie donne un état général de malaise, et le chat néglige sa toilette.Le poil devient :

  • gras,

  • collé,

  • moins brillant.

Les chats âgés présentent souvent ce symptôme, mais il devient inquiétant lorsqu’il apparaît soudainement.


4.5. Ulcères buccaux

L’accumulation de toxines peut provoquer des ulcérations douloureuses dans la bouche, entraînant :

  • salivation excessive,

  • refus de manger,

  • gêne à la mastication.


4.6. Anémie

Comme les reins produisent moins d’érythropoïétine, le corps fabrique moins de globules rouges.

Cela entraîne :

  • pâleur des gencives,

  • grande fatigue,

  • essoufflement anormal.

Une anémie sévère est un signe de stade très avancé.


4.7. Hypertension artérielle

Souvent silencieuse, elle peut provoquer :

  • cécité brutale,

  • désorientation,

  • crises (rares mais possibles).

La mesure de la tension fait partie intégrante du suivi rénal, et peut être recommandée après une première téléconsultation vétérinaire.


5. Les symptômes les plus graves : signaux d’urgence absolue

Certains signes indiquent que la vie du chat est engagée. Ils imposent une consultation immédiate, en clinique ou avec un vétérinaire à domicile.


5.1. Incapacité à uriner

Peut révéler :

  • obstruction urinaire (urgences vitales),

  • insuffisance rénale aiguë sévère.


5.2. Convulsions

L’urémie peut atteindre le système nerveux.


5.3. Effondrement, coma, hypothermie

Dernier stade de la maladie, extrêmement grave.

Dans ces cas, une téléconsultation vétérinaire peut servir uniquement à confirmer l’urgence et orienter vers la clinique la plus proche.


6. Pourquoi les symptômes sont souvent confondus avec le vieillissement ?

Un chat âgé :

  • dort plus,

  • mange parfois moins,

  • perd du muscle,

  • peut être plus désorienté.

Mais ces signes du “vieillissement normal” ressemblent énormément à ceux d’un début d’insuffisance rénale.

C’est pourquoi un suivi régulier, même simple, via téléconseil vétérinaire, peut faire une grande différence. Un professionnel saura distinguer ce qui relève du vieillissement ou d’un début de maladie.


7. Comment les vétérinaires diagnostiquent-ils une maladie rénale ?

Le diagnostic repose sur plusieurs étapes complémentaires.


7.1. Analyse sanguine

Permet de mesurer :

  • créatinine,

  • urée,

  • SDMA (très utile au stade précoce),

  • électrolytes.


7.2. Analyse urinaire

Évalue :

  • densité urinaire,

  • protéines,

  • infection,

  • glucose.


7.3. Mesure de la pression artérielle


7.4. Échographie des reins

Une téléconsultation sur Televet.co peut :

  • préparer le rendez-vous,

  • interpréter des résultats déjà obtenus,

  • expliquer les examens à réaliser,

  • accompagner le propriétaire dans la gestion quotidienne de la maladie.


8. Le rôle crucial de la télémédecine vétérinaire dans le suivi des maladies rénales

Les maladies rénales nécessitent :

  • un suivi régulier,

  • des ajustements alimentaires,

  • la surveillance des symptômes,

  • la gestion des crises.

La télémédecine vétérinaire, lorsqu’elle est réalisée par des professionnels qualifiés comme sur Televet.co, permet :

  • des conseils rapides,

  • une évaluation des symptômes,

  • la gestion des traitements,

  • un accompagnement continu,

  • une aide en cas de rechute ou d’évolution.

Elle complète parfaitement les consultations en clinique.


9. Les stades IRIS : comprendre l’évolution de la maladie rénale pour mieux agir

Lorsqu’un vétérinaire diagnostique une maladie rénale chez le chat, il classe généralement l’affection selon les critères de l’IRIS (International Renal Interest Society). Ce classement international permet d’uniformiser les diagnostics, de mieux anticiper l’évolution de la maladie et d’adapter les traitements.

Mais pour un propriétaire, ces stades peuvent sembler abstraits. Les comprendre donne pourtant un pouvoir essentiel : savoir où en est votre chat, ce que l’on peut attendre pour les mois à venir, et quelles actions entreprendre.


9.1. Stade IRIS 1 : la zone silencieuse — le moment idéal pour intervenir

À ce stade, la créatinine et le SDMA peuvent être légèrement élevés ou même encore dans les normes. La densité urinaire peut être basse, mais l’animal n’a souvent aucun symptôme visible.

C'est le stade idéal pour agir, car :

  • des mesures simples (alimentation adaptée, hydratation, réduction du stress) peuvent ralentir considérablement la progression ;

  • le chat n’a pas encore subi de dégâts irréversibles importants ;

  • le propriétaire peut mettre en place un suivi proactif grâce au téléconseil vétérinaire pour ne pas perdre de temps entre deux consultations physiques.

Le problème ?Ce stade passe presque toujours inaperçu sans bilan sanguin préventif.


9.2. Stade IRIS 2 : les symptômes subtils — un tournant dans la maladie

Les signes deviennent discrets mais perceptibles pour un œil attentif :

  • légère baisse d’appétit,

  • augmentation de la soif,

  • urines plus abondantes,

  • perte de poids modérée.

À ce moment, un accompagnement régulier via Téléconsultation vétérinaire sur Televet.co est extrêmement utile :il permet d’ajuster l’alimentation, de surveiller l’évolution, de conseiller les propriétaires sur les compléments alimentaires, les médicaments ou les examens à planifier.


9.3. Stade IRIS 3 : la maladie installée — nécessité d’un suivi serré

Les symptômes deviennent évidents :

  • vomissements réguliers,

  • poil terne,

  • fatigue persistante,

  • halitose urémique,

  • anémie légère à modérée.

Le traitement devient plus complexe et nécessite un véritable plan de soins :

  • médicaments anti-nauséeux,

  • fluidothérapie ponctuelle,

  • régimes rénaux stricts,

  • supplémentation en acides gras oméga-3,

  • correction de l’hypertension.

La télémédecine vétérinaire permet de réagir rapidement aux épisodes de crise, d’adapter les doses et de surveiller la tolérance aux traitements.


9.4. Stade IRIS 4 : la phase terminale — gérer la qualité de vie

À ce stade :

  • l’urémie est très élevée,

  • les symptômes sévères (vomissements, ulcères, convulsions) deviennent fréquents,

  • la qualité de vie doit être évaluée régulièrement.

Le rôle du vétérinaire devient autant médical qu’émotionnel, et les propriétaires apprécient particulièrement le soutien continu qu’offre une plateforme comme Televet.co, notamment pour :

  • évaluer la douleur,

  • gérer les crises,

  • discuter d’éthique et de bien-être,

  • planifier une consultation physique urgente lorsque nécessaire.


10. Les traitements de la maladie rénale chez le chat : une stratégie globale

Il n’existe pas de traitement qui “guérit” complètement une insuffisance rénale chronique.L’objectif est de ralentir la progression, de soulager les symptômes, d’améliorer la qualité de vie, et de prolonger l’espérance de vie parfois de plusieurs années.

Voici les principaux piliers du traitement.


10.1. L’hydratation : la clé absolue

L’un des premiers objectifs est de soutenir l’hydratation car :

  • les reins perdent leur capacité à concentrer l’urine,

  • l’organisme se déshydrate rapidement,

  • une bonne hydratation diminue le taux d’urémie.


Comment optimiser l’hydratation ?

• Eau fraîche en permanence

Simple, mais essentiel.

• Fontaines à eau

Elles encouragent les chats difficiles à boire davantage.

• Nourriture humide ou mixte

La pâtée ou les sachets contiennent 70–80 % d’eau.

• Fluidothérapie sous-cutanée

Au stade IRIS 3 ou 4, le vétérinaire peut recommander des injections d’eau sous la peau, à domicile.De nombreux propriétaires appréhendent cette procédure, mais un téléconseil vétérinaire peut expliquer la technique pas à pas.


10.2. L’alimentation rénale : le traitement le plus efficace à long terme

Les aliments rénaux ont trois grandes particularités :


1. Réduction des protéines (mais de haute qualité)

Moins de déchets métaboliques → moins d’urémie.

2. Réduction du phosphore

Le phosphore en excès aggrave les lésions rénales.

3. Addition d’oméga-3 et de nutriments protecteurs

Ils réduisent l’inflammation des reins.

L’alimentation rénale peut doubler l’espérance de vie d’un chat insuffisant rénal selon plusieurs études.Le passage à cette alimentation doit être progressif, car les chats y sont parfois réticents. Un professionnel sur Televet.co peut proposer une stratégie personnalisée.


10.3. Les médicaments courants

• Inhibiteurs de l’ECA (IEC)

Pour réduire la protéinurie et protéger les reins.

• Amlodipine

Si le chat souffre d’hypertension.

• Anti-nauséeux (maropitant, ondansétron)

Essentiels pour prévenir l’anorexie.

• Antiacides

Pour limiter les vomissements liés à l’excès d’acidité gastrique.

• Liants du phosphore

Si le phosphore reste trop élevé malgré l’alimentation adaptée.

• Compléments appétents

Pour maintenir un bon apport calorique.

Une téléconsultation vétérinaire permet d’évaluer l’efficacité des traitements, la survenue d’effets indésirables ou la nécessité d’ajustement.


10.4. Traitement de l’anémie

Lorsque les reins ne produisent plus assez d’érythropoïétine, le chat peut souffrir d’anémie sévère.On utilise parfois :

  • des stimulateurs de l’érythropoïèse,

  • du fer,

  • des corrections alimentaires.

Le suivi est essentiel, car il est possible de réagir avant que la fatigue et la pâleur ne deviennent invalidantes.


11. L’alimentation idéale pour un chat atteint de maladie rénale

L’alimentation est tellement cruciale qu’elle mérite une section complète.


11.1. Pourquoi un chat atteint d’IRC doit-il changer d’alimentation ?

Parce qu’un régime classique :

  • surcharge les reins,

  • accélère la progression de la maladie,

  • aggrave la perte de poids,

  • intensifie les vomissements et les nausées.

Un régime rénal spécialisé :

  • diminue la production de toxines,

  • ralentit les dommages,

  • améliore l’appétit,

  • stabilise le chat.


11.2. Pâtée vs. croquettes

• Pâtée : fortement recommandée

Car elle hydrate, est plus appétente et facilite l’assimilation.

• Croquettes : possibles, mais à compléter

Idéalement avec de la nourriture humide, ou même avec des “soupes” rénales pour augmenter la prise d’eau.


11.3. Introduire progressivement

Changer l’alimentation d’un chat, surtout malade, peut être délicat.Il faut :

  • mélanger progressivement,

  • varier les textures,

  • proposer des alternatives,

  • réchauffer légèrement pour augmenter les odeurs.

Un accompagnement personnalisé via Televet.co aide à éviter les refus alimentaires.


12. Prévenir la maladie rénale chez le chat : est-ce vraiment possible ?

La prévention est un pilier essentiel quand on sait que les maladies rénales sont fréquentes et souvent silencieuses.


12.1. Hydratation optimale dès le jeune âge

Un chat qui boit bien est un chat dont les reins travaillent moins intensément.Fontaines, sachets humides, eau fraîche… ce sont autant d’habitudes qui profiteront au chat toute sa vie.


12.2. Contrôles réguliers chez le vétérinaire

Un bilan annuel dès 7 ans, et biannuel après 10 ans, permet de détecter tôt :

  • des hausses de SDMA,

  • une baisse de densité urinaire,

  • une hypertension débutante.

Ce sont les meilleures armes contre l’évolution silencieuse.


12.3. Éviter les toxiques

De nombreuses substances courantes sont dangereuses pour les reins du chat :

  • lys,

  • produits antigel,

  • certains médicaments humains,

  • huiles essentielles,

  • désinfectants concentrés.

Un téléconseil vétérinaire permet de vérifier rapidement si un produit est dangereux.


12.4. Surveillance du poids

Une perte de poids subtile est souvent l’un des premiers signaux.


13. FAQ : Les questions les plus courantes des propriétaires sur les maladies rénales du chat

Voici une série de questions souvent posées en téléconsultation vétérinaire.


13.1. Mon chat boit beaucoup, est-ce forcément grave ?

Pas forcément, mais c’est un signe d’alerte. La polydipsie justifie au minimum un bilan sanguin. Une téléconsultation permet de déterminer si c’est urgent.


13.2. Peut-on guérir une insuffisance rénale chronique ?

Non, mais on peut fortement ralentir l’évolution et améliorer le confort de vie.


13.3. Mon chat vomit souvent : signe de maladie rénale ?

Possible, surtout s’il a plus de 7 ans. Les vomissements chroniques sont un signe fréquent d’urémie.


13.4. Est-il normal qu’un chat insuffisant rénal soit difficile à nourrir ?

Oui, car les nausées sont courantes. Des appétents, une alimentation humide et une approche progressive sont recommandés.


13.5. Les soins à domicile sont-ils possibles ?

Oui. Un vétérinaire à domicile peut effectuer certaines injections, et les propriétaires peuvent eux-mêmes administrer la fluidothérapie après formation.


13.6. La télémédecine vétérinaire est-elle utile pour cette maladie ?

Extrêmement utile :

  • suivi régulier,

  • ajustement des traitements,

  • interprétation de symptômes,

  • aide en cas de crise.

Televet.co facilite ce suivi en continu.


Agir tôt, accompagner mieux, vivre mieux avec la maladie rénale

Les maladies rénales chez le chat ne sont pas une fatalité.Avec une détection rapide, une prise en charge adaptée et un suivi attentif — facilité notamment par la téléconsultation vétérinaire, le téléconseil vétérinaire et les services spécialisés comme Televet.co — il est possible d’offrir à son compagnon des années de vie supplémentaires, confortables et sereines.



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